L’IA a-t-elle absorbé l’âme des artistes ?

Les dernières versions de Midjourney révèlent de grands progrès dans le domaine de la génération d’images. Cette montée en puissance sème un climat d’angoisse latent dans le secteur de la création, nourri par les mouvements singularitaristes et trans humanistes. Si l’intelligence artificielle ne semble pas modifier drastiquement la pratique artistique des illustrateurs que nous avons rencontrés, il reste qu’elle constitue un potentiel concurrent dont ils surveillent l’évolution et les usages. 

“Créativité”, text to image, imitation des styles artistiques sont autant de capacités reconnues aux intelligences artificielles génératives venant bousculer le secteur artistique. Nous avons exploré Midjourney afin de tester sa performance à copier le style des artistes. En effet, à partir d’une base de données à la fois textuelle et visuelle, les IA génératrices d’images peuvent reproduire certains styles. Le réalisateur Tim Burton ou encore l’artiste numérique Greg Rutkowski ont réagi à l’utilisation de leurs œuvres sur ces plateformes. Si certains artistes s’opposent à l’utilisation de leurs travaux à des fins de création par l’intelligence artificielle, d’autres décident d’en faire une alliée. Nous avons cherché à comprendre comment cette technologie bouscule la relation qu’entretiennent les illustrateurs à leurs créations.

“L’IA a aspiré un potentiel qui m’appartenait. Un robot a préempté mon âme.”

Ces propos, tenus par Tim Burton dans une interview accordée aux Cahiers du cinéma en octobre 2023, font directement référence aux débuts de la photographie. Il compare la peur actuelle de la spoliation par les IA à la crainte de se faire voler son âme par l’appareil photo au XIXe. “Ca m’a rappelé ce qu’on dit dans certaines cultures : il ne faut pas se laisser photographier car l’appareil capture votre âme. L’IA, c’est la version extrême de ce hold-up spirituel.”

 

Prompts et images générés par la fonction /describe Midjourney à partir d’une illustration de Julien Brogard

Nous avons rencontré Julien Brogard et Mathieu Persan.

Mathieu Persan est un artiste numérique qui s’inspire de l’esthétique rétro du milieu du XXe siècle pour réaliser des illustrations aux couleurs vives et aux formes géométriques. Il utilise souvent le texte dans ses créations, et son sens de l’humour pour commenter l’actualité ou faire la publicité d’un produit.

Julien Brogard expérimente différents médiums tels que la risographie, la peinture, la gravure… On retrouve généralement des corps humains, des références mythologiques et des superpositions de formes dans ses œuvres.

Ces deux illustrateurs créent pour leur pratique personnelle mais aussi en réponse à des commandes (publicité, couverture de livre, illustration d’articles de presse…). 

Les IA génératrices d’image, comment ça marche ?

Les programmes d’intelligence artificielle génératrice d’images se sont imposés dans le paysage artistique depuis 2022. A titre d’exemple, Stable Diffusion et Midjourney sont des IA “text-to-image’’, dont la fonction principale consiste en la production d’une représentation visuelle à partir d’un court texte d’instruction (appelé prompt). Ces IA ont été entraînées à reconnaître puis à produire des images à partir d’immenses bases de données, composées de data visuelles et textuelles présentes sur le Web. 

Pour générer une image, l’IA cherche à identifier dans un amas de pixels une forme qui se rapproche de ce qui est demandé dans le prompt . De la même manière que lorsque l’on regarde des nuages, l’on croit reconnaître des symboles figuratifs : on appelle ce processus la paréidolie. L’IA hallucine donc une image, une forme, et y ajoute progressivement des détails, jusqu’à obtenir un résultat cohérent. 

Prompt : illustration of two students writing an article, Tim Burton style

Prompts et images générés par la fonction /describe Midjourney à partir d’une illustration de Mathieu Persan

Parmi les récents travaux sur l’IA, les chercheurs sont divisés concernant les conséquences de cet outil sur la création artistique. Danger pour les libertés individuelles ou encore risque de désinformation. Hypothèse sur la future disparition de certains métiers qui seraient remplacés par des robots (Frey et Osborne, dans The Future of Employment, 2017). Invisibilisation du travail humain qui permet le bon fonctionnement des IA (Casilli, 2019). Il est urgent d’interroger les pratiques liées aux IA afin de les encadrer pour éviter que cet outil nuise à ses utilisateurs. Comme l’expliquent Beaudouin et Velkovska, “il s’agit moins de s’assurer qu’une technologie ne va pas provoquer de dommages que de s’interroger sur les solutions techniques à mettre en place pour traiter les problèmes posés par l’opacité des algorithmes, les biais, les enjeux de protection de la vie privée et pour répondre aux contraintes de régulation. »

Après le choc, le doute persiste

“On a tous un peu flippé quand même. […] On s’est tous posé beaucoup

de questions, un peu alarmistes dans un premier temps.”

“La première réaction c’est de se dire que c’est sacrément impressionnant parce qu’effectivement en deux trois prompts […] on arrive à avoir des choses de qualité.”

Peur d’être copié, dépossédé de son travail, voire remplacé par une machine moins chère et plus rapide qu’un cerveau et des mains humaines… Il est très net que l’arrivée des versions récentes d’IA génératives telles que Midjourney 4 a entraîné une vague d’inquiétude dans le milieu artistique. Cependant, cette crainte fut de courte durée pour nos enquêtés et après une rapide appréhension du logiciel, force est de constater que jusqu’à présent, si l’IA impressionne, ce n’est jamais pour bien longtemps. Éléments perdus dans le décor, finitions absentes et incohérences, la génération d’images a encore du chemin à faire. Les illustrateurs rencontrés ont affirmé les avoir testées. S’ils nous ont confié avoir été stupéfaits par certains résultats, lorsqu’il s’agit d’un usage professionnel, ils ne sont pas convaincus de son intérêt.

Exemples d’images générées par IA en vente sur un site de posters en ligne

“Je pense qu’aujourd’hui pour le travail que les clients me demandent, les IA peuvent pas le faire.”
Mathieu Persan

“On n’en est pas du tout là aujourd’hui. Mais après qui sait ? Ça avance tellement vite…”

Julien Brogard

“Pour l’instant ça m’inquiète pas trop, je dirai peut-être pas la même chose dans 5 ou 10 ans quand ça aura évolué.”
Mathieu Persan

Mathieu considère que “ce que […] demandent les clients c’est non seulement une production graphique mais une idée”, or l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait. Si l’inquiétude envers les IA génératives semble être contenue, le doute d’un remplacement de l’homme par la machine subsiste. Les illustrateurs projettent déjà un moment où l’IA égalera les capacités de création humaine.

Face à cette angoisse, il est nécessaire de rappeler que l’IA reste dépendante de l’action humaine. La comparaison entre la croissance de l’intelligence humaine et celle des machines n’est donc pas pertinente. En effet, l’intelligence est ici entendue comme puissance de calcul. Ainsi, il est évident que ces dernières décennies, la puissance de calcul des machines augmente inéluctablement, là où celle des humains stagne. Mais l’intelligence peut-elle se résumer à la capacité à calculer ? Quid de l’intelligence émotionnelle et sensible dont les machines sont dépourvues ? 

Créations générées : un nivellement par le bas ?

La vraie crainte des illustrateurs concerne le risque qu’une part du grand public et des clients s’habitue à la qualité médiocre des productions générées et que dans un souci d’économie les clients optent pour des images générées. 

Si l’on s’intéresse à la notion de style chez Dufrenne, on constate qu’elle détient une première fonction généralisante, permettant de classer les productions sous des catégories. Avoir un style, c’est aussi faire un choix parmi un ensemble d’exemplifications porteuses de sens. Mettre en relief certaines au détriment d’autres, les faire s’enchevêtrer, se répéter. En clair, avoir du style, c’est exprimer une personnalité, c’est manifester sa singularité.

Le style peut se définir par l’utilisation de codes prédéfinis au service d’un message, d’une démarche singulière qui positionne l’auteur dans un champ des possibles.

Lorsque l’IA génère, il semblerait qu’elle puisse seulement remplir la fonction généralisante du style. En ce sens, elle participe à l’accentuation des stéréotypes et perd en singularité. Le style constitue une conjugaison entre tradition (ce qui est hérité) et invention (ce qui fait singularité). « C’est l’œuvre qui parle, en personne : c’est elle qui porte témoignage du geste, du travail singulier qui l’a produite » (Dufrenne). S’intéresser au style « vise à expliciter ce qu’il y a d’incomparable dans une œuvre, ce par quoi, même si on peut l’inscrire dans un genre, elle échappe aux lois du genre pour s’affirmer unique ».

“Je trouve que c’est un peu un nivellement, à force de mélanger énormément de références et de styles on arrive à une sorte d’uniformité.”

Julien Brogard

“C’est un problème, donc ça ne crée pas ça hache la donnée. Et puis ça ressort un espèce d’agrégat, mais un agrégat qui n’est rien d’autre que ce qu’on lui a donné en entrée quoi. […] Le risque c’est quand même une baisse d’un certain nombre de choses.”
Mathieu Persan

“Pourquoi payer un être humain dix fois plus cher plutôt qu’une machine si in fine on n’a pas besoin de plus ?”

L’IA réussit des productions intéressantes d’un point de vue esthétique, c’est incontestable. Cependant, d’une part ce travail reste très approximatif et peu qualitatif, d’autre part, elle n’est pas capable de créer une physionomie d’ensemble. De traduire des données en une vision du monde à la manière des créateurs.

Et pourtant, on peut facilement imaginer que certains pans du secteur de l’image commencent à être touchés par l’évolution des IA. Comme l’expliquait Mathieu, la génération par IA semble nettement plus avantageuse et rapide que le passage par des banques d’images lorsqu’il s’agit de communication en interne ou de recherche d’images simples.

“Toutes les grandes centrales de vente de photos en ligne ou de trucs comme ça elles ont du souci à se faire parce que là c’est de la génération d’image instantanée”.
Mathieu Persan

“Pour l’instant je trouve que ça crée des trucs assez farfelus, assez fous mais ça ne crée pas des choses artistiquement folles de mon point de vue en tous cas. Après peut-être que les éditeurs en manque d’argent ils seront pas de cet avis là.”

Julien Brogard

Si pour l’heure le développement des IA impacte déjà certains secteurs de la création comme les banques d’images, Getty ou Adobe Stock par exemple, les illustrateurs craignent que leurs clients finissent par se tourner vers les services d’une IA générative. En effet, il est plus rapide de créer directement l’image souhaitée à l’aide de l’IA, plutôt que de passer du temps à fouiller un site à la recherche de l’image parfaite. 

L’IA : une perte de temps

Si les IA promettent un gain de temps, pour les professionnels de l’illustration le pari n’est pas tenu. Rédiger et perfectionner un prompt pour arriver à un résultat convenable est beaucoup plus long que de partir d’une feuille blanche. Au vue des compétences professionnelles des créateurs, l’IA facilite peu le travail voire le complique. 

“J’ai donné le brief de l’éditeur et c’est vraiment une perte de temps pour moi. J’ai bien plus rapidement fait de faire moi même mes images (rire) que de passer par une IA. […] Ça me fait perdre du temps.”

Julien Brogard

“J’ai essayé de travailler en essayant de faire ce que j’avais en tête à travers une IA, voir si c’était possible. […] Malgré de nombreux efforts j’ai jamais réussi à retranscrire exactement ce que je voulais. À la fois du point de vue graphique et du point de vue composition. Et aussi, et c’est une composante importante, du point de vue plaisir.”

Mathieu Persan

Cette dernière phrase soulève un autre point important, au-delà d’une perte de temps : passer par la génération prive l’artiste de la démarche de création. L’outil que pourrait constituer l’IA vide de son sens le travail artistique en supprimant ce qui constitue son cœur, autrement dit, le cheminement.

C’est pas un travail intéressant, je veux dire y’a aucune décharge de dopamine à écrire des trucs à une machine. Alors que quand on travaille sur une illustration, il y a ce qu’on a en tête et puis il y a aussi ce qui va se passer quand on va le faire. À savoir l’accident qui va nous donner une idée, qui va nous faire changer de point de vue, qui fait qu’on va cheminer et qu’on va pas être en ligne droite.”
Mathieu Persan
“Admettons qu’il existe un mot clé qui puisse être dans ton style ?
Ah ouais mais c’est terrible, j’ai plus de plaisir ! […] Bah ouais j’en serais pas fier. […] A la fin y’a un sentiment d’accomplissement, je suis content d’avoir harmonisé ma composition, les couleurs, le sentiment du travail bien fait. Que tu ne retrouves pas du tout en ayant utilisé une IA générative.”
Julien Brogard

A travers nos discussions, Mathieu et Julien nous ont confié que la seule utilité qu’ils pourraient imaginer faire de l’IA serait de s’en servir pour sortir du syndrome de la page blanche. Autrement dit, de ne pas sécher devant un nouveau projet pour lequel l’inspiration ne viendrait pas. Les créateurs se sentent pourtant obligés de surveiller l’évolution de ces logiciels sans avoir la volonté de s’en servir. A ce titre, les intelligences artificielles ne cessent de créer du paradoxe dans les pratiques. L’utilisation des IA pour “donner des idées” en est un bon exemple dans un contexte où les auteurs eux-mêmes expliquent ne pas trouver leur compte dans l’usage des logiciels de génération.

Nourrir la bête qui les dévorera : le paradoxe des vitrines en ligne 

“Ça pose question effectivement de l’utilisation de nos images

pour entraîner les IA. Surtout si elles finissent par nous remplacer…” 

Autre paradoxe avec d’un côté la volonté de contrôler ses images, pour ne pas qu’elles soient utilisées sans accord, et de l’autre l’impossibilité de se priver de la vitrine que représente internet. En effet, si la question du contenu absorbé par les bases de données interroge, reste que les artistes se sentent impuissants face aux géants détenant les plateformes. Peu satisfaits du fonctionnement actuel quant à l’entraînement des IA, résister à publier en libre accès leurs travaux serait contre productif.

“Bah le problème c’est que si mon travail n’est pas en libre accès, j’ai moins de contrats donc… (rire). J’y perdrai aussi, en fait c’est pas une solution viable pour moi, je vais pas retirer tout […]. Donc non, internet moi c’est la vitrine qui déjà moi m’a permis de me faire connaitre c’est pas possible de ne plus laisser en libre accès.”
Julien Brogard

“Ma manière de diffuser c’est ce qui me fait vivre, moi si mes images sont pas visibles on ne m’appelle pas pour travailler. […] Tout ça c’est un canal de diffusion donc j’ai aucune raison de repenser la façon dont je diffuse les images.”
Mathieu Persan

La visibilité offerte par les réseaux sociaux, ou d’autres plateformes en ligne comme les sites web, constituent une vraie vitrine pour ces artistes. Pas question donc de s’en passer au risque de voir ses ventes baisser. Les illustrateurs se retrouvent tiraillés entre leur éthique personnelle et les règles imposées par le marché artistique. Aussi, l’utilisation des données présentent en ligne par les IA reste très opaque. 

“C’est impossible de savoir dans une image qui a été créée par l’IA ce qui a été repris de ci, de là… (…) ils utilisent une somme incroyable d’images dont ils n’ont pas payé les droits. […] Le carburant de ces machines là c’est de la data et la data ils s’en servent sans rien demander à personne.

 

Mathieu Persan

Le discours porté par les grands industriels de l’intelligence artificielle et relayé largement par les médias tend à installer un climat d’inquiétude latent et de concurrence entre la machine et l’humain. Cette éthique de l’IA exagérant les capacités réelles des logiciels contribue à laisser penser que les machines dépasseront tôt ou tard les capacités humaines (Beaudouin et Velkovska). Les conséquences sur le secteur des industries culturelles sont préoccupantes. L’abondance de ces discours semant la panique au sujet d’une IA forte favorise l’occultation des questions fondamentales telles que la gestion juridique de ces systèmes ou la constitution des bases de données. 

“C’est une goutte d’eau dans un océan d’images donc on peut dire que c’est pas grand-chose, mais n’en demeure pas moins que c’est des milliards de pas grand-chose qui font que eux créent ce truc-là. Et ils s’enrichissent dessus.”

Mathieu Persan

La relégation de ces réflexions plus que nécessaires est souvent justifiée par la complexité des sujets à appréhender. Des principes abstraits sont énoncés dans les chartes qui engagent les producteurs (Beaudouin et Velkovska). Pourtant il apparaît que des décisions concrètes pourraient être prises pour encadrer et sécuriser l’usage et la production des IA. La prise en charge de la gestion des risques par les acteurs de l’IA eux-mêmes participe à exclure les organisations politiques du processus de régulation et ainsi complique la décision législative. 

Une triple inquiétude résume l’impact actuel des IA sur le champ de l’illustration. L’inquiétude d’être remplacé par la machine est pour l’heure surmontée. Dans un futur proche s’inscrit l’inquiétude d’une habitude à la qualité médiocre des productions générées, pour des raisons économiques. Enfin, la crainte du vol des données est toujours présente puisqu’il est impensable de ne pas se servir du Web comme vitrine. 

Démarche photographique

Les photographies spirites étaient très populaires au XIXe siècle. Leurs auteurs affirmaient pouvoir capturer l’image des défunts, alors qu’il s’agissait de trucages.

Dans mon projet photographique, j’ai cherché faire référence à la fois aux images réalisées par William Hope à cette époque, et à l’esthétique du programme d’intelligence artificielle Midjourney. A travers différentes étapes, j’ai cherché à altérer numériquement les portraits des deux artistes rencontrés dans le cadre de l’article, jusqu’à arriver à une forme de dissolution de leur identité et un sentiment d’étrangeté.

Bibliographie :

BEAUDOUIN V., VELKOVSKA J., (2023) « Enquêter sur ‘’l’éthique de l’IA’’ », Réseaux, [en ligne], n°240, p. 9-27.

CASILLI A.A. (2019), En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic, Paris, Le Seuil.

DUFRENNE M., « STYLE » [en ligne]. In Encyclopædia Universalis [s.d.].

FREY C.B. et OSBORNE M.A. (2017),  «The Future of Employment: How Susceptible Are Jobs To Computerisation? », Technological Forecasting and Social Change, [en ligne], n° 114, p. 254-280.

SADAT Y. (2023), « Tim Burton : les monstres sont vivants ». Cahiers du Cinema, p°802.

(2023, 30 juillet). « Les artistes en intelligence artificielle continuent de reproduire le style de l’artiste numérique Greg Rutkowski malgré ses réserves». TS2 Space [en ligne].

L'auteur.e

Manon Sarrailh
Étudiante en Master 2 Industries culturelles et créatives, parcours « plateformes numériques, création et innovation » à l’Université Paris 8, Manon s’intéresse à la médiation scientifique par le biais de l’art. Après une licence de sociologie réalisée en parallèle des Cours Florent, son sujet d’étude lui permet de lier approche scientifique avec pratique artistique. Son parcours entremêle un regard sur les comportements humains et une entrée sur le secteur culturel au plus proche de la réalité de terrain.

Le.la photographe

Etudiante en Master Photographie à l’ENS Louis Lumière, Leila utilise l’appareil photo comme un prétexte pour entrer dans l’intimité de ses modèles. Elle réalise des portraits de sa famille, ses amis, ou d’inconnus dans les rues de Paris. La question de l’identité, de la représentation de soi, la rencontre et l’échange sont au cœur de sa pratique photographique.
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